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Santé au travail : risques, prévention, enjeux en milieu professionnel

Par la loi du 2 août 2021, les employeurs sont soumis à de nouvelles dispositions quant à la santé de leurs salariés. Ils doivent s’appuyer sur de nouvelles réglementations et sur le suivi individuel de la santé tout au long de la carrière de leurs collaborateurs. Toutes ces avancées sont aussi le témoin d’une prise de conscience globale quant à l’importance de la santé et du bien-être dans le milieu professionnel, qui joue aussi sur le plan du recrutement et de la fidélisation des collaborateurs. À travers ce guide, découvrez aussi quels sont les enjeux de la santé au travail et comment mettre en pratique des actions de prévention.

Définition de la santé au travail

Si la thématique de la santé au travail peut paraître évidente dans sa première définition, elle recouvre divers aspects qui entrent directement dans la législation quant à l’obligation des employeurs. Lesquels : 

  • Ont une obligation générale de sécurité pour leurs collaborateurs
  • Doivent évaluer les risques professionnels qui ne peuvent pas être évités (par exemple pour les métiers manuels qui peuvent générer des accidents)
  • Doivent planifier la prévention et mettre en place des actions concrètes
  • Doivent informer les salariés 

Ainsi, l’évaluation des risques consiste à analyser les lieux et les situations de travail qui peuvent conduire à des accidents ou à des risques sur la santé d’une manière générale. Les résultats de cette évaluation doivent conduire à la mise en place d’actions de prévention visant à la réduction de ces mêmes risques.

Les résultats de l’analyse sont quant à eux formalisés par la publication du Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (le DUERP) que les salariés peuvent consulter. Le DUERP est mis à jour au moins une fois tous les ans. 

Enfin, les actions de prévention des risques sont des mesures concrètes qui favorisent leur diminution. Par exemple, pour les employés d’une usine qui utilise des produits corrosifs, l’entreprise doit rechercher quels sont les produits moins nocifs disponibles sur le marché

La prévention des risques psychosociaux doit de son côté se baser notamment sur l’organisation et l’ambiance du travail. 

De plus, sachant que la santé doit aussi être protégée par de l’activité physique et la relaxation, l’entreprise a tout intérêt à prévoir cet aspect dans sa prévention globale.

Une obligation légale incontournable

L’employeur est, d’une manière légale, le garant de la santé physique et mentale de ses collaborateurs dans le cadre du travail. Ce qui signifie qu’il doit s’assurer que les conditions de travail dans leur ensemble ne comportent pas de risques inconsidérés sur ces deux plans.

Il existe 5 grands aspects recouvrant cette obligation :

  • Les risques d’accidents et de chutes
  • Les risques sur les machines 
  • Les risques chimiques
  • La pénibilité (charges lourdes, bruits, vibrations, horaires décalés, etc.)
  • Les risques psychosociaux

Mission de préservation de la santé des salariés

Les missions de préservation de la santé s’appuient sur différents aspects qui, chaque jour, peuvent diminuer la fatigue physique et abaisser les risques de maladies chroniques ou d’accidents. Ce sont notamment :

  • La baisse des gestes répétitifs : par exemple par une réorganisation des missions
  • L’aménagement des postes de travail pour plus d’ergonomie et moins de douleurs 
  • Une diversification des tâches qui conduit notamment à être moins assis, ou une nouvelle fois à limiter les mêmes gestes récurrents 
  • Le renforcement du suivi de la santé des collaborateurs

Rôle de la médecine du travail

Sachant que la médecine du travail ne prescrit aucun médicament ni aucun arrêt de travail, son rôle est avant tout préventif. Cela commence par la consultation visant à attester de l'aptitude au travail des employés. Et cela se poursuit tout au long des années passées dans l’entreprise. 

La médecine du travail doit mettre en place des actions qui préservent la santé au travail. Elle doit ainsi surveiller l'état de santé des collaborateurs à la fois en fonction de leurs conditions physiques, de leur âge, mais aussi de leur poste de travail et des risques associés. 

La médecine du travail est aussi le relais santé de l'employeur et des représentants du personnel sur tous les aspects cités précédemment. D’autres domaines s’y associent tels que :

  • La détection de prise d’alcool ou de drogue sur le lieu de travail
  • La prévention contre le harcèlement sexuel ou moral
  • Le risque de désinsertion professionnelle 
  • Les campagnes de vaccinations et de dépistage 

Renforcer l'image de l'entreprise (Marque employeur)

Alors qu'aujourd'hui les candidats à l'embauche sont en position de force par rapport aux employeurs, la question de l'attractivité se pose aussi sur le plan de la santé. Les profils intéressés par une offre d’emploi le seront plus si la mutuelle est de bonne qualité notamment. 

À cela s’ajoutent les conditions de travail qui ne concernent pas seulement l’aménagement, mais l’ensemble des à-côtés comme les horaires flexibles ou adaptés aux parents par exemple. Tout cela favorise le respect de la santé physique et mentale des collaborateurs.

Pour les spécialistes, cela passe par le fait de parler de la santé dès les premières phases du processus de recrutement. Il s'agit ainsi d'expliquer quelles sont les mesures mises en place pour favoriser le bien-être au travail et d’insister sur la prise en compte de cet aspect dans le quotidien. 

Une politique efficace de prévention est un avantage essentiel pour renforcer l’image de l’entreprise !

Rétention de vos talents

En plus d’attirer les profils que l’on recherche, la prise en compte globale de la santé au travail est vectrice de fidélisation des collaborateurs. Les mutuelles/complémentaires santé sont notamment une question qui revient souvent, en particulier lors de la renégociation salariale. Le remboursement des lunettes ou des frais dentaires - surtout pour la génération qui a plus de 40 ans et des besoins en hausse - est un critère de fidélité.

Mais ce n’est pas le seul aspect. Des salariés qui constatent chaque jour que leur bien-être est important aux yeux de l’entreprise restent plus longtemps que ceux qui détectent au contraire de la négligence à ce niveau.

Ainsi, de nouvelles manières de prendre soin de ses salariés émergent : des cours de sport gratuits et réguliers, de même que des séances de relaxation offrent un vrai plus dans le quotidien dédié au travail.

Les risques liés à la santé au travail

Pour aller plus loin dans l’ensemble des risques qui peuvent survenir dans le cadre du travail, l’INRS a développé une liste complète dont voici les principales occurrences :

  • Troubles musculosquelettiques (TMS)
  • Addictions
  • Bruit
  • Cancers professionnels
  • Agents chimiques
  • Champs électromagnétiques
  • Chutes de hauteur
  • Chutes de plain-pied
  • Risques routiers
  • Environnements spécifiques de travail : Chaleur, Froid, Espaces confinés, etc.
  • Incendie et explosion
  • Machines
  • Mécaniques
  • Télétravail, Travail en horaires atypiques, Travail isolé
  • Perturbateurs endocriniens
  • Polyexpositions
  • Risques psychosociaux
  • Epuisement professionnel ou burn-out
  • Harcèlement et violence interne, Stress, Suicides, Bien-être au travail
  • Rayonnements ionisants
  • Radon en milieu de travail
  • Rayonnements optiques
  • Vibrations
  • Etc.

Inaptitude médicale

Parmi les risques de santé qui impactent fortement les entreprises, celle de l’inaptitude est hélas courante et concerne plus souvent les séniors. Or, cette impossibilité de poursuivre son travail à son poste repose en partie sur les conditions de travail qui ont pu, pendant des années, causer des troubles musculosquelettiques (dans environ 43 % des cas comme le montre une étude réalisée par La Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi de La Réunion). 

Viennent ensuite le plus souvent l’anxiété et la dépression qui concernent environ ¼ des personnes inaptes au travail. Bien entendu, celles-ci ne sont pas toujours liées au travail et sont le plus souvent multifactorielles. Mais les risques sur la santé mentale dans l’entreprise sont un enjeu très important. Or, à l’heure actuelle, la prise en compte de la prévention sur les conditions de travail est un vecteur essentiel d’attractivité.

Risques psychosociaux

Tous les secteurs professionnels sont touchés par les risques psychosociaux. Ceux-ci impactent directement la santé mentale, et par ricochet la santé physique : fatigue, irritabilité, anxiété, trouble du sommeil, jusqu’au burn-out. Les causes sont multiples et largement partagées, a fortiori dans les métiers en tension :

  • Lourdeur et complexité des tâches 
  • Exigences trop élevées de la direction ou des clients
  • Réduction du temps de repos
  • Droit à la déconnexion non respecté et manque de limite entre la vie professionnelle et la vie privée

Mais aussi des événements plus graves, comme la violence interne (harcèlement, conflit) ou externe (menaces, insultes des clients, parfois jusqu’à l’agression physique).

Les risques psychosociaux (RPS) ont une incidence directe sur l’entreprise. Ainsi, l’absentéisme, le turnover important, sans parler de l’image détériorée à l’extérieur, sont autant d’événements néfastes pour la pérennité de l’activité et la compétitivité. 

Selon les chiffres de l’INRS, 45 % des actifs déclarent par exemple devoir se dépêcher, toujours ou souvent, dans le cadre de leur travail. Une urgence qui joue sur la fatigue nerveuse et mène parfois à l’épuisement professionnel quand elle s’accompagne d’une charge de travail toujours plus importante. 

Les difficultés de perception entre cette surcharge et les ressources pour y faire face font partie des troubles du bien-être en entreprise les plus courants. Les conséquences, que sont les arrêts maladie plus ou moins longs, ou la démission ont un impact direct sur l’entreprise. Beaucoup de démissions qui ont suivi la crise du Covid sont notamment liées à une pression trop intense et quotidienne.

Qu'est-ce qu'un accident du travail ?

L’accident de travail est un évènement soudain qui a conduit à un dommage corporel ou psychologique, pendant les heures de travail à une date bien précise. Et cela, contrairement à la maladie professionnelle qui s’appuie sur un temps long (par exemple les personnes touchées par un cancer après avoir travaillé au contact de l’amiante pendant de longues années et en avoir respiré la poussière).

Certaines entreprises dont les missions comportent des risques font de la réduction et de l’absence d’accidents du travail un marqueur de l’attention qu’elles portent à la sécurité de leur employés. Des usines affichent ainsi fièrement le nombre de jours sans accidents. Lorsque le compteur retombe à zéro, de nouvelles mesures sont alors prises après avoir analysé la situation.

En résumé, 3 critères permettent de dire s’il s’agit d’un accident du travail :

  • L’événement a eu lieu soudainement
  • Il s’est déroulé lors d’une mission professionnelle, même pendant le temps de pause et même pendant une formation en dehors du temps de travail
  • Il a causé un dommage physique (coupure, brûlure, chute, etc.) ou moral (agression sur le lieu de travail, atteinte à l’intégrité, choc après une explosion, etc.)

Comme l’actualité l’a déjà montré, certains évènements posent question sur la réalité de l’accident professionnel. Ce sont avant tout les suicides sur le lieu de travail qui peuvent ou non résulter de difficultés personnelles. D’âpres batailles judiciaires sont parfois nécessaires entre les familles et les employeurs pour décider si le travail ou des évènements d’ordre privé ont causé le passage à l’acte et si l’accident du travail est une réalité. De fortes indemnisations sont alors en jeu.

Sanctions contre l'employeur en cas de mise en danger

L’employeur a l’obligation légale de prendre les mesures adaptées pour protéger ses collaborateurs selon les articles L.4121-1 et L.4121-2 du Code du travail. Pour empêcher les accidents du travail et les situations stressantes, il est tenu de mettre en place des mesures et de combattre les risques à la source, quelle que soit leur nature : chimique, matériel, psychologique… 

La formation, des machines mieux adaptées et plus sécurisées, des mesures d’alerte en cas de danger, les sas de sécurité, mais aussi de meilleurs horaires, etc. sont autant de moyens de combattre le danger.

Au moins une fois par an, les actions menées pour supprimer les risques ou les diminuer en fonction des activités, doivent être inscrites dans le Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER). Celui-ci est mis à jour tous les ans au moins. Ce qui veut notamment dire que toute action de nouvel aménagement doit entraîner son actualisation.

Ainsi, en cas de non-respect de ces dispositions, l’employeur s’expose à des sanctions civiles, pénales et administratives :

  • Aux prud’hommes : l’employeur ayant une obligation de résultat, il peut être condamné à verser une compensation financière en cas de mise en danger d’un salarié
  • Il risque par ailleurs une condamnation pénale devant le tribunal correctionnel
  • Enfin, le directeur départemental en charge de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS ou DDETS-PP) peut décider de sanctions administratives à son encontre

Les enjeux de la prévention de la santé au travail

Outre les obligations légales qui incombent aux employeurs, la santé au travail s’appuie sur d’autres enjeux tout aussi importants en entreprise. À la fois porteurs d’ouverture envers ses collaborateurs et de prise en compte de leur santé mentale, ils permettent aussi de renforcer la QVT, un marqueur incontournable d’une entreprise attractive.

Prévention contre les maladies mentales

Les maladies mentales sont parfois les moins visibles et les salariés ont pour la plupart tendance à les cacher de peur d’être mal vus et finalement d’être exclus. Ainsi, d’après l’INRS, 27 % des professionnels admettent cacher leurs émotions au travail et faire semblant d’être de bonne humeur.

Pourtant le fait de se cacher derrière un masque ne peut durer qu’un temps. Selon le cabinet Empreinte Humaine qui a réalisé une étude entre mai et octobre 2021, la France a connu une augmentation de 25 % des cas de burn-out pendant cette période.

Prendre soin de la santé mentale de ses équipes s’avère donc essentiel, d’autant plus que les raisons peuvent souvent survenir du travail en lui-même lorsque les salariés sont surmenés et/ou mal considérés. Ce qui peut dans certains cas amener à du harcèlement moral. Sans compter tous les autres aspects de violence interne ou externe cités précédemment.

Les troubles mentaux sont très variés (du trouble anxieux à la schizophrénie) et, le plus souvent, ils ne font pas l’objet d’une problématique au sein de l’entreprise (tout dépend du contexte bien sûr). Pour autant, celle-ci doit veiller à mettre en place une ambiance de travail propice à la sérénité et qui n’entraîne pas plus de difficultés chez des personnes touchées par la maladie.

Dans le même temps, l’entreprise a pour devoir de prévenir les troubles anxieux et les dépressions qui peuvent conduire, dans le pire des cas, à des suicides.

Informer, aider et promouvoir la santé des salariés

Parmi les obligations légales de l’employeur figure celle d’information et de formation (art. L4141-1 à L. 4141-4 du Code du travail). En pratique, cela signifie qu’il doit à la fois garantir une information juste sur les risques et les mesures de l’entreprise, à la fois sur le matériel et les produits utilisés, au sein d’une démarche HSE. 

En parallèle l’entreprise doit organiser une formation (à sa charge) à chaque arrivée ou changement de poste :

  • À l’embauche
  • Lors d’un changement de poste ou de process
  • Après un arrêt de travail d’au moins 21 jours
  • Pour les salariés en intérim aussi (sauf s’il fait appel à eux justement pour la mise en place de mesures de sécurité et qu’ils sont qualifiés pour cela)

Renforcer la QVT / QVCT

La Qualité de Vie au Travail (QVT) devenue récemment la Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT) est un point indispensable. Il prend à la fois en compte le bien-être général, qui passe autant par :

  • Le management
  • L’ambiance
  • L’ergonomie des postes
  • Et l’ensemble des actions qui favorisent une bonne santé et répondent à la quête de sens des collaborateurs.

Le fait de renforcer la QVT ne peut qu’accélérer l’attractivité et le dynamisme global d’une entreprise. Sa réputation à l’extérieur devient dès lors meilleure.

Des solutions clé en main pour améliorer la santé au travail de vos salariés

La santé au travail est un vaste sujet qui s’appuie sur une réglementation, mais aussi sur des actions individuelles des entreprises prêtes à apporter à leurs collaborateurs un cadre propice. Parmi elles : le sport, la relaxation, ainsi que le télétravail sur-mesure et une sensibilisation générale.

Accès au sport pour ses salariés

Le sport est un facteur essentiel de bien-être et d’amélioration de la santé. Non seulement il permet de se maintenir en forme physique, mais il agit aussi sur l’anxiété. 20 à 30 minutes par jour suffisent à améliorer ses capacités cardio-respiratoires et à agir sur le bien-être global : 

  • Moins de stress
  • Plus de concentration au travail
  • Une meilleure posture
  • Un meilleur sommeil

Pour cela, il existe aujourd’hui des solutions qui font venir le sport directement dans les locaux ou donnent accès à des salles de sport. Les salariés profitent ainsi gratuitement d’une offre avantageuse pour pratiquer une activité sportive et faire une pause dans leur travail. Cela favorise en parallèle la QVT et la culture d’entreprise.

Accès à des activités de bien être

Corollaires du sport, des activités de bien-être comme le yoga, le Pilates ou encore la sophrologie sont autant de moyens de faire venir la relaxation et les activités calmes jusqu’aux employés. 

Bien sûr, cela ne résout pas tout si, à côté, l’ambiance n’est pas à la fête. Les activités physiques ou de relaxation doivent ainsi s’intégrer dans une QVT qui a déjà été travaillée en amont.

La mise en place du Télétravail

Le télétravail n’est pas la réponse à tout. Mais lorsqu’il est pleinement choisi par les salariés et adapté à leurs besoins, il peut changer beaucoup de choses. L’important étant de suivre leurs attentes et de leur donner la possibilité de revenir sur leur décision à tout moment.

Dans tous les cas, le télétravail doit s’accompagner d’une véritable politique de travail à distance, notamment avec le matériel adapté ou le remboursement des frais pour l’achat de celui-ci.

Face aux enjeux de l’entreprise quant à la santé de ses collaborateurs, toutes les approches qui génèrent plus de bien-être et dont les effets ont été prouvés sont importantes. Leur mise en place nécessite de collaborer avec la médecine du travail, les managers, les RH et les représentants du personnel. De cette manière, il sera possible de concevoir des projets pertinents pour préserver la santé de toutes et tous !

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